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Corbières Occidentales : Trou du Bézis
Dimanche 25
Janvier 2009 : Trou du Bézis : Henri, Jean-Marie

Sortie décidée le samedi soir ; le WE de ski de rando de Jean-Marie ayant
été annulé à cause de la tempête. Arrivée au BZ vers 10 heures. Le ruisseau
habituellement à sec est un vrai torrent. Henri est descendu la veille
dans le réseau : des actifs coulaient du haut de la faille sur toute sa
longueur. Ce jour le bas du BZ5 siphonne et on ne perçoit aucun courant
d'air. Nous descendons dans le BZ16 : le débit est moindre mais le réseau
est encore parcouru par plusieurs ruisselets. Des débris végétaux sont
présents sur tout le parcours vertical. Nous arrivons sur notre chantier
au bas du puits sur un diverticule ou nous avions perçu un courant d'air
à plusieurs reprises. Effectivement ce conduit souffle régulièrement,
mais il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'un bouclage avec le haut de la
faille. La désobstruction avance sans problèmes. En 3 heures : 6 tirs
et environ 8 mètres de progression horizontale. Un actif coule sur la
paroi à notre droite perpendiculairement à notre faille. Le ruisselet
traverse le diverticule et disparaît dans la paroi de gauche. L'air semble
bien venir de cet orifice mais il est inaccessible encore un mètre devant
nous et nous n'avons plus de microcharges. Nous remontons vers 16 heures
satisfaits d'avoir trouvé un point avec passage d'eau et d'air... à voir...

Samedi 22 et 29 décembre
2007 : Trou du Bézis
participants
: Laurent, Guy, Henri, Matthieu, Jean-Marie
Poursuite de la désobstruction
dans la branche est. Le conduit est toujours aussi étroit et semble encore
se prolonger sur plusieurs mètres avec la même section. Ceci pose un problème
de stockage. Nous revoyons la branche ouest qui semble peut être plus
facile à dégager que prévu. Mais une bonne dizaine de personnes seront
indispensables pour remonter les déblais. Nous aurons besoin de la présence
de tous. Une date sera proposée prochainement...
Dimanche 18/11/2007
: Trou du Bézis
participants : Henri, Jean-Marie
Les renforts attendus pour la désobstruction ayant disparu avec la gelée
matinale nous nous retrouvons deux sur la piste. Nous en profitons pour
relever la topographie. Le diaphragme inférieur s'est spontanément débouché
et l'aspiration est exceptionnelle (il fait -5° dehors). Les parois sont
totalement asséchées par le courant d'air. L'après-midi nous prospectons
rive droite de la vallée. Les buis sont tellement denses que nous n'apercevons
que rarement nos pieds. quant à trouver des entrées .

Trou du Bézis : coupe développée
Trou du Bézis : plan
Mardi 06/11/2007:
Trou du Bézis
participant : Henri
Henri pose une main courante
dans le 1° toboggan. Puis 4 tirs d'élargissement au perfo sur acu jusqu'en
haut du toboggan de 8 mètres.
Mercredi 31/10/2007 :
Trou du Bézis
participants : Laurent, Henri, Jean-Marie
2 gros tirs sur perfo avec groupe sur la branche est. Elargissement et
avancée d'un mètre. Confirmation d'une verticale et d'un écho après une
zone étroite. Mais les déblais bouchent rapidement le diaphragme.
Dimanche 28/10/2007 :
Trou du Bézis
participants : Henri, Jean-Michel, Félix,
Jean-Luc
3 tirs dont 2 en micro-charges au bout de la branche est
permettent de deviner une verticale. Mais les cailloux se coincent et
les tirs sont peu efficaces. Courant d'air en forte baisse. En remontant :
début d'élargissement et perçage dans différents rétrécissements tout
au long du parcours. Visite dans l'entrée de Hervé et Paul.
Dimanche 21/10/2007:
Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix,
Jean-Marie, Raymond
Début d'ouverture du passage terminal le plus ventilé (ouest) en 2 tirs
à la perceuse sur acu. Avancée de 5 mètres dans un conduit très étroit
sans perspective évidente.
« Terminus Ouest »
2 tirs au bout
de l'autre branche ne permettent de mieux voir. Le courant d'air est quasiment
arrêté.
Samedi 29/09/2007
: Trou
du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix,
Guy, Jean-Marie
Le 1/2 m3 du dernier tir nous attends. Après l'évacuation le fond de la
galerie est plus proche.

« Même etroiture après élargissement »
2° tir : après
évacuation Laurent tombe au burin une grosse lame de plus d'un mètre.
Cette lame s'écrase sur le sol et Laurent entends des cailloux tomber
dans un puits ; le fond de la galerie est encore à 2 mètres et Jean-Marie
pense que son enthousiasme commence à entraîner des hallucinations. Nouveau
tir, Jean-Marie est en pointe pour déblayer. Au burin il décolle un gros
bloc sur la droite et là : surprise : le puits entendu par Laurent est
bien là !!! Pas au fond de la galerie, mais sur le côté !!! Laurent puis
Henri et Guy agrandissent l'ouverture à l'explosif.

« Laurent élargit l'etroiture en sommet de puits »
Mais maintenant
plus besoin de déblayer. Ils commencent à descendre en desescalade, arrivent
une dizaine de mètres en dessous au fond d'une faille assez large mais
bouchée par les éboulis. Félix qui les suit plus lentement est à mi-paroi
il lève la tête et voit une suite possible. Effectivement nous descendons
une faille, pas tout à fait verticale ; la paroi inférieure couverte par
une coulée. Nous passons une 1° puis 2° étroiture.

« Dernier ressaut »

« Etroiture de la dalle »
Une 3° plus serrée
nous arrête. Henri pense l'exploser avec des micro-charges lors de la
prochaine sortie. Mais il n'est que 15 heures. Laurent décide de remonter
chercher le perfo avec le burin. Tête en bas Jean-Marie commence à attaquer
la coulée au burin. Après une 1/2 heure de désob au burin et perfo Laurent
s'engage. Nous le suivons : petite salle avec puits remontant, arrêt sur
siphon suspendu avec un très fort courant d'air soufflant. Ce siphon est
facilement désobstruable ; et il y a de la place pour stocker. Un passage
étroit en amont nous permet de poursuivre dans la faille vers l'est avec
arrêt sur conduit également bien ventilé mais peut être moins facile à
travailler que le précédent. Nous avons du descendre de 25 mètres.
Dimanche 09/09/2007 :
Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix,
Raymond, Jean-Claude, Jean-Marie,
Christiane
La galerie horizontale maintenant est bien visible sur 2 à 3 mètres. De
section triangulaire, le coté droit est occupé par une coulée de calcite
sur une cinquantaine de cm de haut ; il semble y avoir une partie supérieure
mal visible. Le sol est +/- concrétionné avec présence d'ossements (vraisemblablement
sanglier, à vérifier). Nous explosons la paroi de gauche qui cède facilement.

« R3 à l'entrée »
Le courant d'air
est toujours aussi fort. Départ vers 18h après un 3° et dernier tir qui
laisse un 1/2 m3 de gravats. La prochaine séance devrait nous amener au
bout de ce conduit et alors...

« Etroiture avant le tir »
Dimanche 02/09/2007 :
Trou du Bézis
participants
: Jean-Michel, Jean-Marie, Laurent, Félix.

Arrivée vers
10 h de Jean-Michel, Jean-Marie et Félix ; Laurent nous rejoint quelques
minutes après. Descente du groupe et désobstruction : 2 tirs. Le courant
d'air est impressionnant. Arrêt après progression de 1 mètre sur une étroiture
de la taille d'une boite à sucre...Le bruit de turbine est bien présent.
Arrêt des hostilités vers 17 h avec une grosse motivation pour y revenir
le dimanche 09/09

Vendredi 17/08/2007:
Trou du Bézis
participants
: Henri, Laurent, Jean-Michel
Un gros tir et beaucoup de burinage au perfo agrandissent le 2° diaphragme.
Henri, Laurent et Jean Michel aperçoivent un vide après un conduit de
2 mètres avec plafond bas ; Un écho est nettement perceptible.
Mardi 14/08/2007 :
Trou du Bézis
participants
: Henri, Laurent, Olivier
Dégagement du dernier tir de la veille. Un nouveau gros tir commence à
ouvrir le 2° tunnel. Henri, Laurent et Olivier atteignent un nouveau diaphragme
ou le souffle est monstrueux.
Lundi 13/08/2007 :
Trou du Bézis
participants
: Henri, Laurent, Olivier
Première désobstruction au tunnel d'entrée au gros perfo sur groupe avec
bourrage au cordeau de 12g/m et grosses micro-charges. En 2 heures ouverture
du ressaut de 3 mètres. Un autre gros tir pour ouvrir la mince fissure
du fond. En tout un bon m3 ce cailloux remué par Henri, Laurent et Olivier.
Jeudi 09/08/2007
: Trou du Bézis
Henri prospecte en amont de la piste, à l'aplomb de l'entrée. L'exploration
confirme que ce flanc est extrêmement colmaté.
Samedi 07/07/2007
: Trou du Bézis
participants
: Henri, Félix, Jean-Luc, Thierry
Deux tirs, plus d'élargissement que d'avancée réelle.
Mercredi 20/06/2007
: Trou du Bézis
participants
: Henri et Rémy
Deux tirs d'élargissement, pour la première fois avec la perceuse sur
groupe électrogène. mais toujours sur 8 mm. Arrivée sur une lucarne d'ou
l'on perçoit une résonance . devant. Rémy plus en aval dans les gorges
grave son fameux signe cabalistique.
Jeudi 14/06/2007
: Trou du Bézis
Tir au tunnel d'entrée par Henri accompagné de Rémy et de sa fille.
Jeudi 03/05/2007 :
Trou du Bézis
Le matin, le ruisseau recoule et passe au dessus de la perte. Le courant
d'air a beaucoup baissé.
Lundi 30/04/2007 :
Trou du Bézis
Henri mesure la température à l'entrée est de 9.7° pour 21.4° au soleil.
Mais surtout le ruisseau se perd pile poil à 5 mètres au sud de l'entrée !!!
Les doutes sur l'intérêt de ce trou sont définitivement levés !
Lundi 23/04/2007 :
Trou du Bézis
Dans la soirée : Henri mesure une température à l'entrée de 9.3°au fort
courant d'air soufflant pour18° sous les arbres.
Dimanche 25/03/2007
: Trou du Bézis
Début de désobstruction par Henri et Félix. Trois trous de 8 mm : arrivée
à un 1° diaphragme. Derrière il semble que ça descende. Les tirs au cordeau
sont extrêmement sonores. L'aspiration est colossale.
Jeudi 29/12/2005
: Trou du Bézis
Découverte de l'entrée
par Henri au cours d'une prospection Ce jour là : découverte du BZ3 (laminoir
peu ventilé) et du BZ4 (petite salle ; rive gauche du talweg). L'entrée
du BZ5 n'est alors qu'une très mince fissure en hauteur dans un escarpement.
Mais grâce.aux cigarettes d'Henri, uniquement utilisées pour la science
(qu'il dit), l'observation d'une très forte aspiration ajouté à l'emplacement
favorable (confluence du talweg et des gorges) en font un départ à surveiller.

20/05/2007
: "La Fontaine Salée"
Laurent, Jean-Michel, Félix, Claire, Pierre, Jean-Marie
Laurent guide le groupe vers la résurgence de la Fontaine Salée. Après
rangement du matériel (noter sur la photo le nouveau modèle de kit homologué
"JME") nous escaladons la falaise éboulée. Une première faille au dessus
de la résurgence nous occupe toute la matinée. Il y a bien des traces
de karstification, un courant d'air froid, mais le chantier ne semble
pas évident. L'après midi nous atteignons le plateau et repérons plusieurs
orifices bien ventilés, alignés sur le trajet de la faille suivie depuis
le début de la journée. Nous descendons 3 de ces orifices sur quelques
mètres. Le 2° sera exploré par Laurent et Jean-Marie quelques mois plus
tard : descente d'une faille (large de 1 à 4 mètres ; profonde d'une bonne
vingtaine) assez ébouleuse. Arrêt sur éboulement. Juste en revenant aux
voiture un nouveau trou est dégagé non loin d'une immense doline. Il parait
particulièrement bien situé et fera l'objet d'une exploration pour le
camp d'été.

Samedi 7 juin
2008 Trou du Bézis
Henri, Jean-Marie
Nous rentrons vers 10 heure par le BZ16 pour une 3° séance de Topographie.
Pas de difficultés particulières ; les positions sont beaucoup plus confortables
que lors de la séance précédente. L'air soufflant est bien présent tout
le long de la faille, en particulier au niveau des derniers tirs. Un peu
avant le point terminal nous explorons un léger élargissement de la faille
passé inaperçu, mais malheureusement temporaire : la faille se repince
et souffle nettement. Les visées étant terminées vers 14 heurs nous revenons
au bas du puits. Le diverticule particulièrement aéré lors de notre dernière
visite souffle toujours. Nous cassons un bloc, derrière le sol se creuse
facilement. Nous progressons de quelques mètres. Devant nous le méandre
se poursuit, étroit, mais facilement désobstrable avec des explosifs.
Une faille le coupe perpendiculairement et nous apercevons un point bas
avec des traces de circulation d'eau. Nous ressortons vers 16 heures.
Le BZ16 souffle toujours ; le BZ5 aspire légèrement... Nous pensons revenir
un jour de forte chaleur pour boucher successivement les 2 entrées et
repérer plus facilement les circulations d'air.
Samedi 17 mai
2008 : Trou du Bézis
Participants : Henri Jean-Marie
L'objectif est de relever la topographie à partir de l'étroiture Gaétan.
Nous rentrons par le BZ5 vers 10h. Il n'y a pas de courant d'air mais
le temps extérieur est couvert et la température, autour de 13°, est proche
de celle de la cavité. Après la pluie de la veille le ruisseau coule et
pénètre en partie sous terre à la perte située rive gauche quelques centaines
de mètres en amont, mais n'arrive pas au niveau du BZ. Topographier est
ici un véritable plaisir surtout pour Henri qui prend les mesures... Entre
la Chatière Gaétan et le Faille Félix j'hésite à choisir le plus scabreux.
Nous avons une pensée pour Serge qui prendra un plaisir similaire dans
les amonts de Mate arnaude ! La topo se poursuit sans problèmes. Un courant
d'air frais est nettement perceptible dans l'actif temporaire sous le
P8 (sens BZ5 BZ16). Des débris végétaux, témoins de la crue de la veille
tapissent le sol. Arrivés à la jonction nous rejoignons le chantier terminal
: un courant d'air soufflant est présent mais très faible et venant plus
du point bas que de la faille. Nous ressortons vers 17 heures par le BZ16
qui souffle modérément. Nous repassons par le BZ5 qui... Surprise !!!
souffle également !!! Le courant d'air est nettement plus frais et plus
fort que celui du BZ16 !!! Cette cavité est donc autre chose qu'un simple
tube à vent BZ5 BZ16. Reste à trouver l'origine du courant d'air un jour
de forte chaleur, peut être en bouchant l'entrée supérieure. Le bas de
la salle ou tombe le P8 devrait être examiné soigneusement.
15/03/2008
: "Bézis : la fin ?"
Laurent, Félix, Sylvain et Jean-Marie
Nous nous retrouvons
avec l'objectif de forcer le passage du bas de la faille précédemment
entrevu. Le 1° tir est laborieux : roche extrêmement dure, position inconfortable,
ligne coupée...

faille terminale de bézis
Enfin, Jean Marie
et Félix, partis fouiller la zone de jonction avec le BZ5, finissent par
entendre le "boum" habituel. Après dissipation assez rapide des gaz Sylvain
passe la zone rétrécie et fouille un discret élargissement de la faille
: cette dernière continue assez étroite. Un nouveau tir explose le départ
de cette faille, la suite inhospitalière est visible sur 2 mètres. D'autres
tirs seront nécessaires. Le problème est de savoir combien de temps nous
aurons encore la motivation de suivre cette faille. Les conditions de
progressions sont peu engageantes, surtout avec une perfo et des kits
d'accu.

gros plan sur la partie terminale
Et surtout le
courant d'air qui entretenait notre moral lors de l'ouverture du BZ5 a
quasiment disparu. Ceci peut être expliqué par les conditions météo mais
aussi par le dégagement du BZ16, qui s'il ne canalise pas la totalité
du courant d'air peut cependant être responsable d'un effet "tube à vent".
Nous décidons d'attendre de meilleures conditions météo pour juger de
l'importance du courant d'air et donc de l'intérêt à poursuivre ce chantier...

moral en baisse ?"
L'album photos
de cette journée est consultable à l'adresse ci-dessous : http://webphotos.aol.fr/ap/viewShare.do?shareInfo=qehO4z9cYlnZ%2fOPxiydYyETIbQ7vY7ebXC3O2oGFnBhWGd%2bBXiXp6w%3d%3d
08/03/2008
: Affluence au Bézis
Ce n'est pas moins de dix spéléos qui se retrouvent ce matin à la nouvelle
entrée du Bézis : Henri, Laurent, Christelle, Félix, Olivier B, Olivier
C, Jean-Michel, Michel M, Guy, Jean-Marie. Le petit groupe s'éparpille
dans les différents passages laissés vierges le WE précédent. En fait
la suite du réseau est constitué par une faille (encore...) large d'une
cinquante de cms au mieux et haute d'au moins une bonne dizaine de mètres.
La direction rectiligne est Sud Sud-Ouest donc en plein massif. Le point
bas de cette faille semble légèrement ventilé. Une suite semble possible.
Henri puis Laurent, préparent un premier tir mais l'acus mal chargé rend
l'âme au 4° trou. Nous explosons malgré tout ce passage et nous voyons
une suite possible, mais impénétrable pour le moment . Pendant que Félix
organise la visite du réseau connu pour ceux qui viennent pour la 1° fois,
Olivier B Laurent et Jean-Michel explorent le point haut de la faille.
Le coin n'est pas très hospitalier : boueux, glissant, étroit de quelques
dizaines de cms le "sol" est incliné à 60° et le moindre dérapage conduirait
à un coincement quelques mètres plus bas dans un rétrécissement de la
faille... Jean-Marie et Michel restent en retrait arrêtés par un becquet
peu engageant qu'ils ne franchiront que s'il y a une suite. L'équipe de
pointe creuse dans la terre de l'autre coté du passage on peut entendre
les cailloux ricocher sur quelques mètres. Malheureusement il ne s'agit
que d'un entonnoir boueux et non ventilé. Nous remontons vers 16h30 assez
déçus du manque de perspective nette.





Samedi 1 Mars
2008
Jonction au Bézis
Participants : Félix, Henri, Guy, Laurent
Nous attaquons le trou souffleur (BZ 16 ou trou de l'oule) dans le vallon
affluent du ruisseau principal vers 9h30. Un premier gros tir d'élargissement
permet de travailler dans de meilleures conditions. Un second tir dans
la suite, une fois déblayé, nous laisse entrevoir un départ de ressaut
pénétrable. Nous travaillons tête en avant et pouvons ainsi sonder le
ressaut sur 10m avec écho. Un troisième puis un quatrième tir ponctuel
achèvent le travail. Laurent finit d'élargir au burin et s'engage dans
la suite vers 15h, suivi par le reste de la troupe. En bas, nons tombons
directement dans la salle aux racines découverte la semaine précédente.
Du boulot rondement mené ! Une rapide visite est organisée pour Guy et
Félix et permet de constater que la suite, vers -40, va être « sport »
: continuation de la faille plein sud ouest d'une hauteur d'au moins 25m
mais dont les parties pénétrables en largeur devront être « calculées »
Un point positif : un bon écho provenant de l'aval, quinze mètres devant.
RDV est pris pour samedi prochain...
Samedi 23 février
2008 au BZ5
Coup de théatre au Bézis
Participants : Laurent, Olivier C., Henri
Nous sommes à l'entrée du trou vers 10H. Le puits sur lequel nous nous
étions arrêtés lors de l'explo de la semaine dernière est rapidement équipé
et descendu. Nous arrivons sur un regard sur l'actif temporaire; l'amont
est très vite impénétrable et provient probablement du petit réseau inférieur
déjà exploré un peu plus haut. L'aval se perd dans un chaos de lames acérées,
rien n'est bien évident. Laurent trouve la suite par une lucarne à 1/3
du puits qui redonne, après une courte escalade et une étroiture, dans
le prolongement de la faille qui a conditionné le creusement du trou.
Elle est plus large et beaucoup plus haute que précedemment. Le cheminement
est complexe. Un point bas avec traces de mise en charge est atteint par
Henri 20m plus bas. Pendant ce temps, Laurent et Olivier continuent tout
droit et découvrent un double carrefour : deux niveaux de creusement plus
nets sur la faille, qui fait près de 25m de haut, continuent de s'enfonçer
plein sud ouest et sont laissés pour la prochaine explo afin que l 'équipe
soit complète (progression en oppo à prévoir). Un bel affluent est remonté
sur la gauche jusqu'à une salle avec racines, bouts de bois et 2 chauve-souris.
Nous sommes arrivés de toute évidence sous une perte non localisée. Nous
remontons enthousiasmés par la trouvaille vers 13H. Après le repas, nous
tentons d'extrapoler la position de cette nouvelle perte qui doit être
en partie au moins ouverte et entamons la prospection. Notre raisonnement
basé sur les relevés de boussole et la morphologie extérieure va s'avèrer
exact : un vide suspect est repéré sous un bloc en plein thalweg par Henri,
Laurent retourne le bloc et trouve un gros morceau de calcite en dessous;
puis en évacuant les feuilles un trou souffleur apparaît. Nous passons
l'après midi à désobstruer, nous terminerons la journée avec vue sur un
vide pénétrable. A vue de nez, il faudra compter sur une bonne journée
de boulot supplémentaire pour jonctionner. L'enjeu est très intéressant
: on parle ici d'arriver directement dans la suite de l'explo du Bézis
avec zéro étroitures. Ceux qui connaissent le trou comprendront...
"BZ5 ... Ca
passe n°2"
Dimanche 17/02/2008
Participants :
Laurent, Félix, Henri, Sylvain, Jean Marie
Entrée sous terre
vers 10h. Laurent, Sylvain et Henri attaquent la branche sud. Félix et
Jean Marie profitent des 220 Volts fournis par le groupe pour éclairer
la branche nord : ils descendent une ampoule au bout de perches de ramonage.
Le conduit bien éclairé descend avec la même pente, section (50 cm de
large sur 10 de haut) et direction sur 3 mètres puis s'horizontalise.
Le courant d'air est bien net mais si cette branche doit être utilisée
le chantier sera considérable. Nous nous retrouvons tous à l'abri dans
cette branche pour le 1° tir, mais du fait de l'équilibre thermique, l'aspiration
s'arrête et nous nous retrouvons copieusement gazés. Nous décidons de
remonter à la surface et de revenir après le repas. Le tir a été très
efficace, mais l'évacuation des blocs sur les quelques mètres n'est pas
une partie de plaisir... Les gaz du second tir sont mieux aspirés ; nous
ne sommes pas obligés de ressortir. Henri, en pointe, a du mal à dégager
les graviers résultant du tir et la désob patine. Puis il décoince quelque
gros blocs... Un passage s'ouvre et il s'engage dans la galerie remontante
bien décrite par Gaétan. Un premier carrefour laisse un élargissement
sans issue sur la droite. Une faille rectiligne (certainement parallèles
aux précédentes) démarre sur la gauche ; étroite, très étroite, c'est
du Vigneviellesque pur jus ! Henri s'y engage. Nous l'entendons s'exclamer
au fond de la fissure. Félix qui le suit, commence à se débattre et à
crier qu'il est coincé et qu'il ne peut pas passer. Jean-Marie bloqué
derrière Félix s'impatiente et le menace de lui taper sur le casque s'il
ne se tait pas. Laurent et Sylvain à l'entrée de la fissure, écoutent
ces divers hurlements déformés par l'écho et se demandent dans quel asile
ils s'engagent. Finalement Félix et Jean Marie font demi-tour. Les 3 autres
débouchent à l'extrémité de la fissure à la moitié d'un magnifique puits
(4 mètres de diamètre, 10 de profondeur et autant au dessus), bien calcité.
Ce puits non descendu, semble s'ouvrir sur un actif temporaire. Au retour
Jean-Marie casse un plancher de remplissage et descend avec Laurent et
Henri dans un réseau inférieur, parcouru lui aussi par un actif temporaire,
qui se termine sur une zone siphonnant. Le courant d'air s'infiltre dans
une fissure étroite. Mais la suite évidente se situe certainement en bas
du puits. La remonté donne une idée des difficultés à affronter si l'aspect
de la cavité ne change pas rapidement. Il est prévu de revenir équiper
le P10 et si le réseau continue d'élargir les parties étroites avant de
continuer l'explo pour permettre à tous les participants de passer. Photos
lors du prochain numéro.
Vendredi 4
janvier 2008 : trou du Bézis (BZ5)
participants : Gaétan,
Laurent
Sortie
dans la branche de gauche pour tenter de franchir le siphon de gravier.
Gaétan part tête en avant, Laurent le tient par les pieds.
Résultat : le point bas du siphon de graviers est atteint, coude
à droite et changement radical de morphologie avec conduite forçée pénétrable
super polie remontante et écho plus fort que de l'autre côté. Néanmoins
il est nécessaire d'effectuer deux ou trois tirs pour atteindre
la conduite forcée, mais cette branche semble plus vite pénétrable
que celle de droite.
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