Archives Corbières Occidentales : Trou du Bézis

 

Dimanche 25 Janvier 2009 : Trou du Bézis : Henri, Jean-Marie


Sortie décidée le samedi soir ; le WE de ski de rando de Jean-Marie ayant été annulé à cause de la tempête. Arrivée au BZ vers 10 heures. Le ruisseau habituellement à sec est un vrai torrent. Henri est descendu la veille dans le réseau : des actifs coulaient du haut de la faille sur toute sa longueur. Ce jour le bas du BZ5 siphonne et on ne perçoit aucun courant d'air. Nous descendons dans le BZ16 : le débit est moindre mais le réseau est encore parcouru par plusieurs ruisselets. Des débris végétaux sont présents sur tout le parcours vertical. Nous arrivons sur notre chantier au bas du puits sur un diverticule ou nous avions perçu un courant d'air à plusieurs reprises. Effectivement ce conduit souffle régulièrement, mais il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'un bouclage avec le haut de la faille. La désobstruction avance sans problèmes. En 3 heures : 6 tirs et environ 8 mètres de progression horizontale. Un actif coule sur la paroi à notre droite perpendiculairement à notre faille. Le ruisselet traverse le diverticule et disparaît dans la paroi de gauche. L'air semble bien venir de cet orifice mais il est inaccessible encore un mètre devant nous et nous n'avons plus de microcharges. Nous remontons vers 16 heures satisfaits d'avoir trouvé un point avec passage d'eau et d'air... à voir...

Samedi 22 et 29 décembre 2007 : Trou du Bézis
participants : Laurent, Guy, Henri, Matthieu, Jean-Marie
Poursuite de la désobstruction dans la branche est. Le conduit est toujours aussi étroit et semble encore se prolonger sur plusieurs mètres avec la même section. Ceci pose un problème de stockage. Nous revoyons la branche ouest qui semble peut être plus facile à dégager que prévu. Mais une bonne dizaine de personnes seront indispensables pour remonter les déblais. Nous aurons besoin de la présence de tous. Une date sera proposée prochainement...

Dimanche 18/11/2007 : Trou du Bézis
participants : Henri, Jean-Marie
Les renforts attendus pour la désobstruction ayant disparu avec la gelée matinale nous nous retrouvons deux sur la piste. Nous en profitons pour relever la topographie. Le diaphragme inférieur s'est spontanément débouché et l'aspiration est exceptionnelle (il fait -5° dehors). Les parois sont totalement asséchées par le courant d'air. L'après-midi nous prospectons rive droite de la vallée. Les buis sont tellement denses que nous n'apercevons que rarement nos pieds. quant à trouver des entrées .


Trou du Bézis : coupe développée


Trou du Bézis : plan

Mardi 06/11/2007: Trou du Bézis
participant : Henri

Henri pose une main courante dans le 1° toboggan. Puis 4 tirs d'élargissement au perfo sur acu jusqu'en haut du toboggan de 8 mètres.

Mercredi 31/10/2007 : Trou du Bézis
participants : Laurent, Henri, Jean-Marie
2 gros tirs sur perfo avec groupe sur la branche est. Elargissement et avancée d'un mètre. Confirmation d'une verticale et d'un écho après une zone étroite. Mais les déblais bouchent rapidement le diaphragme.

Dimanche 28/10/2007 : Trou du Bézis
participants : Henri, Jean-Michel, Félix, Jean-Luc
3 tirs dont 2 en micro-charges au bout de la branche est permettent de deviner une verticale. Mais les cailloux se coincent et les tirs sont peu efficaces. Courant d'air en forte baisse. En remontant : début d'élargissement et perçage dans différents rétrécissements tout au long du parcours. Visite dans l'entrée de Hervé et Paul.

Dimanche 21/10/2007: Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix, Jean-Marie, Raymond
Début d'ouverture du passage terminal le plus ventilé (ouest) en 2 tirs à la perceuse sur acu. Avancée de 5 mètres dans un conduit très étroit sans perspective évidente.




« Terminus Ouest »

2 tirs au bout de l'autre branche ne permettent de mieux voir. Le courant d'air est quasiment arrêté.

Samedi 29/09/2007  : Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix, Guy, Jean-Marie
Le 1/2 m3 du dernier tir nous attends. Après l'évacuation le fond de la galerie est plus proche.


« Même etroiture après élargissement »

2° tir : après évacuation Laurent tombe au burin une grosse lame de plus d'un mètre. Cette lame s'écrase sur le sol et Laurent entends des cailloux tomber dans un puits ; le fond de la galerie est encore à 2 mètres et Jean-Marie pense que son enthousiasme commence à entraîner des hallucinations. Nouveau tir, Jean-Marie est en pointe pour déblayer. Au burin il décolle un gros bloc sur la droite et là : surprise : le puits entendu par Laurent est bien là !!! Pas au fond de la galerie, mais sur le côté !!! Laurent puis Henri et Guy agrandissent l'ouverture à l'explosif.


« Laurent élargit l'etroiture en sommet de puits »

Mais maintenant plus besoin de déblayer. Ils commencent à descendre en desescalade, arrivent une dizaine de mètres en dessous au fond d'une faille assez large mais bouchée par les éboulis. Félix qui les suit plus lentement est à mi-paroi il lève la tête et voit une suite possible. Effectivement nous descendons une faille, pas tout à fait verticale ; la paroi inférieure couverte par une coulée. Nous passons une 1° puis 2° étroiture.


« Dernier ressaut »


« Etroiture de la dalle »

Une 3° plus serrée nous arrête. Henri pense l'exploser avec des micro-charges lors de la prochaine sortie. Mais il n'est que 15 heures. Laurent décide de remonter chercher le perfo avec le burin. Tête en bas Jean-Marie commence à attaquer la coulée au burin. Après une 1/2 heure de désob au burin et perfo Laurent s'engage. Nous le suivons : petite salle avec puits remontant, arrêt sur siphon suspendu avec un très fort courant d'air soufflant. Ce siphon est facilement désobstruable ; et il y a de la place pour stocker. Un passage étroit en amont nous permet de poursuivre dans la faille vers l'est avec arrêt sur conduit également bien ventilé mais peut être moins facile à travailler que le précédent. Nous avons du descendre de 25 mètres.

Dimanche 09/09/2007 : Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Félix, Raymond, Jean-Claude, Jean-Marie, Christiane
La galerie horizontale maintenant est bien visible sur 2 à 3 mètres. De section triangulaire, le coté droit est occupé par une coulée de calcite sur une cinquantaine de cm de haut ; il semble y avoir une partie supérieure mal visible. Le sol est +/- concrétionné avec présence d'ossements (vraisemblablement sanglier, à vérifier). Nous explosons la paroi de gauche qui cède facilement.


« R3 à l'entrée »

Le courant d'air est toujours aussi fort. Départ vers 18h après un 3° et dernier tir qui laisse un 1/2 m3 de gravats. La prochaine séance devrait nous amener au bout de ce conduit et alors...


« Etroiture avant le tir »

Dimanche 02/09/2007 : Trou du Bézis
participants : Jean-Michel, Jean-Marie, Laurent, Félix.

Arrivée vers 10 h de Jean-Michel, Jean-Marie et Félix ; Laurent nous rejoint quelques minutes après. Descente du groupe et désobstruction : 2 tirs. Le courant d'air est impressionnant. Arrêt après progression de 1 mètre sur une étroiture de la taille d'une boite à sucre...Le bruit de turbine est bien présent. Arrêt des hostilités vers 17 h avec une grosse motivation pour y revenir le dimanche 09/09

Vendredi 17/08/2007: Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Jean-Michel
Un gros tir et beaucoup de burinage au perfo agrandissent le 2° diaphragme. Henri, Laurent et Jean Michel aperçoivent un vide après un conduit de 2 mètres avec plafond bas ; Un écho est nettement perceptible.

Mardi 14/08/2007 : Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Olivier
Dégagement du dernier tir de la veille. Un nouveau gros tir commence à ouvrir le 2° tunnel. Henri, Laurent et Olivier atteignent un nouveau diaphragme ou le souffle est monstrueux.

Lundi 13/08/2007 : Trou du Bézis
participants : Henri, Laurent, Olivier
Première désobstruction au tunnel d'entrée au gros perfo sur groupe avec bourrage au cordeau de 12g/m et grosses micro-charges. En 2 heures ouverture du ressaut de 3 mètres. Un autre gros tir pour ouvrir la mince fissure du fond. En tout un bon m3 ce cailloux remué par Henri, Laurent et Olivier.

Jeudi 09/08/2007  : Trou du Bézis
Henri prospecte en amont de la piste, à l'aplomb de l'entrée. L'exploration confirme que ce flanc est extrêmement colmaté.

Samedi 07/07/2007  : Trou du Bézis
participants : Henri, Félix, Jean-Luc, Thierry
Deux tirs, plus d'élargissement que d'avancée réelle.

Mercredi 20/06/2007  : Trou du Bézis
participants : Henri et Rémy
Deux tirs d'élargissement, pour la première fois avec la perceuse sur groupe électrogène. mais toujours sur 8 mm. Arrivée sur une lucarne d'ou l'on perçoit une résonance . devant. Rémy plus en aval dans les gorges grave son fameux signe cabalistique.

Jeudi 14/06/2007  : Trou du Bézis
Tir au tunnel d'entrée par Henri accompagné de Rémy  et de sa fille.

Jeudi 03/05/2007 : Trou du Bézis
Le matin, le ruisseau recoule et passe au dessus de la perte. Le courant d'air a beaucoup baissé.

Lundi 30/04/2007 : Trou du Bézis
Henri mesure la température à l'entrée est de 9.7° pour 21.4° au soleil. Mais surtout le ruisseau se perd pile poil à 5 mètres au sud de l'entrée !!! Les doutes sur l'intérêt de ce trou sont définitivement levés !

Lundi 23/04/2007 : Trou du Bézis
Dans la soirée : Henri mesure une température à l'entrée de 9.3°au fort courant d'air soufflant pour18° sous les arbres.

Dimanche 25/03/2007  : Trou du Bézis
Début de désobstruction par Henri et Félix. Trois trous de 8 mm : arrivée à un 1° diaphragme. Derrière il semble que ça descende. Les tirs au cordeau sont extrêmement sonores. L'aspiration est colossale.

Jeudi 29/12/2005  : Trou du Bézis
Découverte de l'entrée par Henri au cours d'une prospection Ce jour là : découverte du BZ3 (laminoir peu ventilé) et du BZ4 (petite salle ; rive gauche du talweg). L'entrée du BZ5 n'est alors qu'une très mince fissure en hauteur dans un escarpement. Mais grâce.aux cigarettes d'Henri, uniquement utilisées pour la science (qu'il dit), l'observation d'une très forte aspiration ajouté à l'emplacement favorable (confluence du talweg et des gorges) en font un départ à surveiller.

20/05/2007 : "La Fontaine Salée"
Laurent, Jean-Michel, Félix, Claire, Pierre, Jean-Marie
Laurent guide le groupe vers la résurgence de la Fontaine Salée. Après rangement du matériel (noter sur la photo le nouveau modèle de kit homologué "JME") nous escaladons la falaise éboulée. Une première faille au dessus de la résurgence nous occupe toute la matinée. Il y a bien des traces de karstification, un courant d'air froid, mais le chantier ne semble pas évident. L'après midi nous atteignons le plateau et repérons plusieurs orifices bien ventilés, alignés sur le trajet de la faille suivie depuis le début de la journée. Nous descendons 3 de ces orifices sur quelques mètres. Le 2° sera exploré par Laurent et Jean-Marie quelques mois plus tard : descente d'une faille (large de 1 à 4 mètres ; profonde d'une bonne vingtaine) assez ébouleuse. Arrêt sur éboulement. Juste en revenant aux voiture un nouveau trou est dégagé non loin d'une immense doline. Il parait particulièrement bien situé et fera l'objet d'une exploration pour le camp d'été.

Samedi 7 juin 2008 Trou du Bézis
Henri, Jean-Marie
Nous rentrons vers 10 heure par le BZ16 pour une 3° séance de Topographie. Pas de difficultés particulières ; les positions sont beaucoup plus confortables que lors de la séance précédente. L'air soufflant est bien présent tout le long de la faille, en particulier au niveau des derniers tirs. Un peu avant le point terminal nous explorons un léger élargissement de la faille passé inaperçu, mais malheureusement temporaire : la faille se repince et souffle nettement. Les visées étant terminées vers 14 heurs nous revenons au bas du puits. Le diverticule particulièrement aéré lors de notre dernière visite souffle toujours. Nous cassons un bloc, derrière le sol se creuse facilement. Nous progressons de quelques mètres. Devant nous le méandre se poursuit, étroit, mais facilement désobstrable avec des explosifs. Une faille le coupe perpendiculairement et nous apercevons un point bas avec des traces de circulation d'eau. Nous ressortons vers 16 heures. Le BZ16 souffle toujours ; le BZ5 aspire légèrement... Nous pensons revenir un jour de forte chaleur pour boucher successivement les 2 entrées et repérer plus facilement les circulations d'air.

Samedi 17 mai 2008 : Trou du Bézis
Participants : Henri Jean-Marie
L'objectif est de relever la topographie à partir de l'étroiture Gaétan. Nous rentrons par le BZ5 vers 10h. Il n'y a pas de courant d'air mais le temps extérieur est couvert et la température, autour de 13°, est proche de celle de la cavité. Après la pluie de la veille le ruisseau coule et pénètre en partie sous terre à la perte située rive gauche quelques centaines de mètres en amont, mais n'arrive pas au niveau du BZ. Topographier est ici un véritable plaisir surtout pour Henri qui prend les mesures... Entre la Chatière Gaétan et le Faille Félix j'hésite à choisir le plus scabreux. Nous avons une pensée pour Serge qui prendra un plaisir similaire dans les amonts de Mate arnaude ! La topo se poursuit sans problèmes. Un courant d'air frais est nettement perceptible dans l'actif temporaire sous le P8 (sens BZ5 BZ16). Des débris végétaux, témoins de la crue de la veille tapissent le sol. Arrivés à la jonction nous rejoignons le chantier terminal : un courant d'air soufflant est présent mais très faible et venant plus du point bas que de la faille. Nous ressortons vers 17 heures par le BZ16 qui souffle modérément. Nous repassons par le BZ5 qui... Surprise !!! souffle également !!! Le courant d'air est nettement plus frais et plus fort que celui du BZ16 !!! Cette cavité est donc autre chose qu'un simple tube à vent BZ5 BZ16. Reste à trouver l'origine du courant d'air un jour de forte chaleur, peut être en bouchant l'entrée supérieure. Le bas de la salle ou tombe le P8 devrait être examiné soigneusement.


15/03/2008 : "Bézis : la fin ?"
Laurent, Félix, Sylvain et Jean-Marie

Nous nous retrouvons avec l'objectif de forcer le passage du bas de la faille précédemment entrevu. Le 1° tir est laborieux : roche extrêmement dure, position inconfortable, ligne coupée...


faille terminale de bézis

Enfin, Jean Marie et Félix, partis fouiller la zone de jonction avec le BZ5, finissent par entendre le "boum" habituel. Après dissipation assez rapide des gaz Sylvain passe la zone rétrécie et fouille un discret élargissement de la faille : cette dernière continue assez étroite. Un nouveau tir explose le départ de cette faille, la suite inhospitalière est visible sur 2 mètres. D'autres tirs seront nécessaires. Le problème est de savoir combien de temps nous aurons encore la motivation de suivre cette faille. Les conditions de progressions sont peu engageantes, surtout avec une perfo et des kits d'accu.


gros plan sur la partie terminale

Et surtout le courant d'air qui entretenait notre moral lors de l'ouverture du BZ5 a quasiment disparu. Ceci peut être expliqué par les conditions météo mais aussi par le dégagement du BZ16, qui s'il ne canalise pas la totalité du courant d'air peut cependant être responsable d'un effet "tube à vent". Nous décidons d'attendre de meilleures conditions météo pour juger de l'importance du courant d'air et donc de l'intérêt à poursuivre ce chantier...


moral en baisse ?"

L'album photos de cette journée est consultable à l'adresse ci-dessous : http://webphotos.aol.fr/ap/viewShare.do?shareInfo=qehO4z9cYlnZ%2fOPxiydYyETIbQ7vY7ebXC3O2oGFnBhWGd%2bBXiXp6w%3d%3d

08/03/2008 : Affluence au Bézis
Ce n'est pas moins de dix spéléos qui se retrouvent ce matin à la nouvelle entrée du Bézis : Henri, Laurent, Christelle, Félix, Olivier B, Olivier C, Jean-Michel, Michel M, Guy, Jean-Marie. Le petit groupe s'éparpille dans les différents passages laissés vierges le WE précédent. En fait la suite du réseau est constitué par une faille (encore...) large d'une cinquante de cms au mieux et haute d'au moins une bonne dizaine de mètres. La direction rectiligne est Sud Sud-Ouest donc en plein massif. Le point bas de cette faille semble légèrement ventilé. Une suite semble possible. Henri puis Laurent, préparent un premier tir mais l'acus mal chargé rend l'âme au 4° trou. Nous explosons malgré tout ce passage et nous voyons une suite possible, mais impénétrable pour le moment . Pendant que Félix organise la visite du réseau connu pour ceux qui viennent pour la 1° fois, Olivier B Laurent et Jean-Michel explorent le point haut de la faille. Le coin n'est pas très hospitalier : boueux, glissant, étroit de quelques dizaines de cms le "sol" est incliné à 60° et le moindre dérapage conduirait à un coincement quelques mètres plus bas dans un rétrécissement de la faille... Jean-Marie et Michel restent en retrait arrêtés par un becquet peu engageant qu'ils ne franchiront que s'il y a une suite. L'équipe de pointe creuse dans la terre de l'autre coté du passage on peut entendre les cailloux ricocher sur quelques mètres. Malheureusement il ne s'agit que d'un entonnoir boueux et non ventilé. Nous remontons vers 16h30 assez déçus du manque de perspective nette.

 

Samedi 1 Mars 2008
Jonction au Bézis

Participants : Félix, Henri, Guy, Laurent
Nous attaquons le trou souffleur (BZ 16 ou trou de l'oule) dans le vallon affluent du ruisseau principal vers 9h30. Un premier gros tir d'élargissement permet de travailler dans de meilleures conditions. Un second tir dans la suite, une fois déblayé, nous laisse entrevoir un départ de ressaut pénétrable. Nous travaillons tête en avant et pouvons ainsi sonder le ressaut sur 10m avec écho. Un troisième puis un quatrième tir ponctuel achèvent le travail. Laurent finit d'élargir au burin et s'engage dans la suite vers 15h, suivi par le reste de la troupe. En bas, nons tombons directement dans la salle aux racines découverte la semaine précédente. Du boulot rondement mené ! Une rapide visite est organisée pour Guy et Félix et permet de constater que la suite, vers -40, va être « sport » : continuation de la faille plein sud ouest d'une hauteur d'au moins 25m mais dont les parties pénétrables en largeur devront être « calculées » Un point positif : un bon écho provenant de l'aval, quinze mètres devant. RDV est pris pour samedi prochain...

 

Samedi 23 février 2008 au BZ5
Coup de théatre au Bézis

Participants : Laurent, Olivier C., Henri
Nous sommes à l'entrée du trou vers 10H. Le puits sur lequel nous nous étions arrêtés lors de l'explo de la semaine dernière est rapidement équipé et descendu. Nous arrivons sur un regard sur l'actif temporaire; l'amont est très vite impénétrable et provient probablement du petit réseau inférieur déjà exploré un peu plus haut. L'aval se perd dans un chaos de lames acérées, rien n'est bien évident. Laurent trouve la suite par une lucarne à 1/3 du puits qui redonne, après une courte escalade et une étroiture, dans le prolongement de la faille qui a conditionné le creusement du trou. Elle est plus large et beaucoup plus haute que précedemment. Le cheminement est complexe. Un point bas avec traces de mise en charge est atteint par Henri 20m plus bas. Pendant ce temps, Laurent et Olivier continuent tout droit et découvrent un double carrefour : deux niveaux de creusement plus nets sur la faille, qui fait près de 25m de haut, continuent de s'enfonçer plein sud ouest et sont laissés pour la prochaine explo afin que l 'équipe soit complète (progression en oppo à prévoir). Un bel affluent est remonté sur la gauche jusqu'à une salle avec racines, bouts de bois et 2 chauve-souris. Nous sommes arrivés de toute évidence sous une perte non localisée. Nous remontons enthousiasmés par la trouvaille vers 13H. Après le repas, nous tentons d'extrapoler la position de cette nouvelle perte qui doit être en partie au moins ouverte et entamons la prospection. Notre raisonnement basé sur les relevés de boussole et la morphologie extérieure va s'avèrer exact : un vide suspect est repéré sous un bloc en plein thalweg par Henri, Laurent retourne le bloc et trouve un gros morceau de calcite en dessous; puis en évacuant les feuilles un trou souffleur apparaît. Nous passons l'après midi à désobstruer, nous terminerons la journée avec vue sur un vide pénétrable. A vue de nez, il faudra compter sur une bonne journée de boulot supplémentaire pour jonctionner. L'enjeu est très intéressant : on parle ici d'arriver directement dans la suite de l'explo du Bézis avec zéro étroitures. Ceux qui connaissent le trou comprendront...

 

"BZ5 ... Ca passe n°2"
Dimanche 17/02/2008

Participants : Laurent, Félix, Henri, Sylvain, Jean Marie

Entrée sous terre vers 10h. Laurent, Sylvain et Henri attaquent la branche sud. Félix et Jean Marie profitent des 220 Volts fournis par le groupe pour éclairer la branche nord : ils descendent une ampoule au bout de perches de ramonage. Le conduit bien éclairé descend avec la même pente, section (50 cm de large sur 10 de haut) et direction sur 3 mètres puis s'horizontalise. Le courant d'air est bien net mais si cette branche doit être utilisée le chantier sera considérable. Nous nous retrouvons tous à l'abri dans cette branche pour le 1° tir, mais du fait de l'équilibre thermique, l'aspiration s'arrête et nous nous retrouvons copieusement gazés. Nous décidons de remonter à la surface et de revenir après le repas. Le tir a été très efficace, mais l'évacuation des blocs sur les quelques mètres n'est pas une partie de plaisir... Les gaz du second tir sont mieux aspirés ; nous ne sommes pas obligés de ressortir. Henri, en pointe, a du mal à dégager les graviers résultant du tir et la désob patine. Puis il décoince quelque gros blocs... Un passage s'ouvre et il s'engage dans la galerie remontante bien décrite par Gaétan. Un premier carrefour laisse un élargissement sans issue sur la droite. Une faille rectiligne (certainement parallèles aux précédentes) démarre sur la gauche ; étroite, très étroite, c'est du Vigneviellesque pur jus ! Henri s'y engage. Nous l'entendons s'exclamer au fond de la fissure. Félix qui le suit, commence à se débattre et à crier qu'il est coincé et qu'il ne peut pas passer. Jean-Marie bloqué derrière Félix s'impatiente et le menace de lui taper sur le casque s'il ne se tait pas. Laurent et Sylvain à l'entrée de la fissure, écoutent ces divers hurlements déformés par l'écho et se demandent dans quel asile ils s'engagent. Finalement Félix et Jean Marie font demi-tour. Les 3 autres débouchent à l'extrémité de la fissure à la moitié d'un magnifique puits (4 mètres de diamètre, 10 de profondeur et autant au dessus), bien calcité. Ce puits non descendu, semble s'ouvrir sur un actif temporaire. Au retour Jean-Marie casse un plancher de remplissage et descend avec Laurent et Henri dans un réseau inférieur, parcouru lui aussi par un actif temporaire, qui se termine sur une zone siphonnant. Le courant d'air s'infiltre dans une fissure étroite. Mais la suite évidente se situe certainement en bas du puits. La remonté donne une idée des difficultés à affronter si l'aspect de la cavité ne change pas rapidement. Il est prévu de revenir équiper le P10 et si le réseau continue d'élargir les parties étroites avant de continuer l'explo pour permettre à tous les participants de passer. Photos lors du prochain numéro.

Vendredi 4 janvier 2008 : trou du Bézis (BZ5)
participants : Gaétan, Laurent
Sortie dans la branche de gauche pour tenter de franchir le siphon de gravier. Gaétan part tête en avant, Laurent le tient par les pieds. Résultat : le point bas du siphon de graviers est atteint, coude à droite et changement radical de morphologie avec conduite forçée pénétrable super polie remontante et écho plus fort que de l'autre côté. Néanmoins il est nécessaire d'effectuer deux ou trois tirs pour atteindre la conduite forcée, mais cette branche semble plus vite pénétrable que celle de droite.


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