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Historique
de la découverte de Cabrespine
Les premières
évocations concernant la grotte de Cabrespine remontent en 1570 lorsque
les communes situées en aval du village de Cabrespine s'associent pour
acheter la parcelle de terrain où se perd la rivière de la Clamoux. En
été, la rivière disparaît entièrement entre les alluvions un peu en amont
de la grotte et les communes ne disposaient plus d'eau pour l'arrosage
et pour faire tourner les moulins.
On reparle encore de Cabrespine lorsque vers 1885, un berger se suicide
en se jetant dans le barrenc du Roc de l'aigle. C'est en allant retirer
son corps que l'importance et la grandeur de la cavité apparaissent.
Plus tard, en 1928, les terrains situés au bord de la route s'affaissent
après une forte pluie. Mme Bordel, propriétaire des lieux, fait entreprendre
les travaux nécessaires et agrandir la cavité mise à jour par l'affaissement.
L'entrée basse de la grotte apparaît et une partie des galeries est alors
explorée.
Les légendes vont également bon train. Peut être ne connaissez-vous pas
la "légende du canard" Cette légende raconte que des canards jetés vivants
dans ce "gaougnas" allaient ressortir vivants également... à Lastours,
à la résurgence du Pestril. De nos jours, nous utilisons la fluorescéine
avec beaucoup plus de succès et de précision, et les colorations successives
qui se sont déroulées par la suite ont en quelque sorte confirmé la légende
du canard !
Le Spéléo Club
de l'Aude, quant à lui s'intéresse à Cabrespine dès sa fondation. Déjà
en 1934, plusieurs sorties au cours du mois de décembre permettent d'explorer
méthodiquement le labyrinthe d'entrée situé sous le barrenc. A cette occasion,
de nombreux vestiges sont récoltés et l'intéret préhistorique de la cavité
est révélé Au cours du mois d' avril 1959, en compagnie de membres de
la Société Spéléologique du Plantaurel (SSP), la jonction avec le barrenc
est réalisée. "Le toboggan" 1 est alors découvert ainsi que la première
rivière qui coule au bas. La première coloration qui mettra en évidence
l'ensemble hydrogéologique Clamoux/Pestril est effectuée le 2 avril 1961
par des spéléologues tarnais (section spéléo archéologique du Vaurais
et Spéléo Club Albigeois). Cette coloration devait ressortir le 4 avril
à la "foun du Pestril".
Le S.C.A, par
la suite effectuera d'autres colorations en 1962, 1968, 1973. La fluorescéine
sera alors injectée directement dans la cavité. Le point de départ des
grandes explorations est la découverte du passage des chatières par Jean
Guiraud Le passage des chatières : Beaucoup de groupes ont travaillé pour
forcer le passage terminal au bas du "toboggan" avant de découvrir la
continuation qui devait nous permettre de porter la topographie de 800m
à 17000m. Il y avait le S.C.A, l'Entente du groupe Sorèze /Revel (qui
était présente le jour où le passage a été forcé) et l'Association Omni
Sport de Maquens dont nous allons dire quelques mots. Une section spéléologie
fut créée au sein de cette association en 1966 afin d'assurer ses nouveaux
membres. Cette équipe qui comptait six membres du village et de Carcassonne
avait un moteur : Jean Guiraud, qui pratiquait la spéléologie depuis quelques
années déjà. Le groupe qui n'était pas encore "récupéré" par le S.C.A
avait fait du Gaougnas une priorité. Et si cette découverte inespérée
a été faite, il ne faut pas oublier qu'un travail de fourmi avait commencé bien avant.
Il est noté
dans les archives en 1967 que "Jean Guiraud est le seul à croire que
cette grotte nous réservera quelque surprise". Le groupe alternait les
sorties dominicales entre le Gaougnas et la grotte Varennes à Caunes-
Minervois. Mais Jean Guiraud, étudiant à cette époque, sortait souvent
en semaine ou en nocturne (en escaladant le mur de Mme Jammes) ; il trouvait
toujours un camarade de classe (non assuré, hélas) pour l'accompagner.
Il connaissait tous les détails du barrenc et en avait relevé la topographie.
Mais, venons en maintenant aux circonstances qui permirent la découverte.
Vers la fin
du mois de juillet 1968, Jean Guiraud, passe devant la grotte et aperçoit
plusieurs jeunes spéléologues près de l'entrée.. Il s'arrête, leur demande
à quel club ils appartiennent et ce qu'ils ont l'intention de faire. Ils
lui déclarent qu'ils sont en train d'édifier un barrage qui leur permettra
de passer dans la perte de la rivière connue circulant au fond du barrenc,
le Spéléo Club de l'Aude n'était pas alors au courant de ces travaux..
Deux ou trois jours plus tard, Gérard Brat et Jean Guiraud (SCA section
de Maquens) pénètrent dans la cavité et se rendent sur les lieux des travaux.
Les membres du groupe archéologique de Sorèze/Revel qui se trouvent en
présence des deux spéléos du SCA, les reçoivent de façon hostile. Au cours
des discussions, les réponses sont évasives et parfois le silence est
complet. Devant cette situation, nos deux spéléos se cachent pour surveiller
et entendent un bruit d'eau derrière un rocher. Ils s'aventurent vers
ce passage où l'eau ne coule que de façon intermittente en période de
grosses pluies. Après un petit ramping de cinq mètres, ils arrivent en
un point terminal. Il n'y a là, à première vue aucune possibilité de continuation.
Malgré cela Jean Guiraud insiste et en avançant la tête derrière un rocher,
il aperçoit une galerie et sent un souffle d'air. Aussitôt, les deux spéléos
creusent un chenal dans le sable et après trois heures d'efforts, ils
franchissent cette première chatière. Huit mètres plus loin, une autre
chatière se présente à eux obstruée par des concrétions. Le courant d'air
se fait de plus en plus violent. Ils font demi tour et rencontrent deux
membres du spéléo club de Sorèze qui les suivaient, Le reste du groupe
arrive avec A Tarrise (SC Lavaur) et Bonnafous (SC Sorèze). Il s'ensuit
une discussion assez vive au cours de laquelle A. Tarrise déclare qu'autrefois
son groupe s'est heurté au S.C.A. lors de la désobstruction de la chatière
du réseau I à Trassanel. (La section de Maquens à cette époque ne faisait
pas partie du SCA et n'avait pas connaissance de cette affaire). Enfin,
les histoires paraissent s'arranger et les deux groupes poursuivent la
désobstruction. Le club de Sorèze décide de forcer la seconde chatière
et accepte Jean Guiraud dans l'équipe. Après deux journées d'efforts,
les concrétions sont brisées et seul un membre très mince de l'équipe
de Sorèze franchit la chatière et progresse de quinze mètres et fait demi
tour. Entre temps, René Clergue mis au courant envoie son fils Jocelyn
avec Jean Guiraud. Nouvelles discussions, ils refusent la présence de
Jocelyn pour des raisons ténébreuses. Bonnafous, brouillé avec les Clergue,
quitte Cabrespine, le Spéléo Club de Sorrèze lève le camp et ne réapparaîtra
plus dans la grotte.
Les sorties
suivantes qui vont se dérouler au cours des mois d'août et de septembre
1968 seront décisives pour la découverte de la suite du réseau et à partir
du moment où la zone des chatières sera franchie et la rivière retrouvée,
tout ira très vite.
Le 24 août, une équipe composée de JP Tuller, J Clergue, G Pena et J Guiraud
part effectuer différentes mesures et topographies du bas de l'éboulis
du barrenc jusqu'à la salle des chauves souris. L'après midi une topographie
de la rivière active était prévue, mais JP Tuller et J Guiraud arrivent
jusqu'à la chatière, la franchissent et après avoir désobstrué plusieurs
passages parviennent à une première circulation d'eau après plusieurs
heures d'efforts.
Le 29 août, JP Tuller, J Clergue, G Pena et J Guiraud poursuivent leurs
explorations et la topographie. Les spéléos franchissent la première circulation
d'eau et arrivent au bord d'un lac. Ils sont arrêtés par un laminoir que
forme la voûte et le lit de la rivière. Ils commencent le relevé topo
de ce réseau, G Pena se met à l'eau, il est arrêté par la hauteur de la
voûte. Jean Guiraud se met à son tour à l'eau et remarque un affluent
sur la gauche venant Sud Nord et dont le débit est estimé à 20 litres
par seconde. Plusieurs sorties de travail et d'explorations vont avoir
lieu dans les "voûtes mouillantes" et dans des conditions difficiles
(ramping, canot crevé, retour à la nage dans le lac et spéléos trempés).
Au cours de la journée du 21 septembre, et après des essais infructueux
dans les "voûtes mouillantes", Jean Guiraud, Malou Durand, G Eychenne
G. et G. Pena décident au retour d'examiner toutes les cheminées du réseau.
L'une d'elle mène à une grande diaclase. La rivière est retrouvée serpentant
dans un lit de sable et de graviers. Son débit est alors de 120 litres
par seconde pour une vitesse de 0,75 mètre par seconde. La galerie est
de belle dimension, 15 mètres de largeur et 20 mètres de hauteur. La rivière
est parcourue sur environ 350 mètres, l'équipe arrive au pied d'un immense
éboulis qui obstrue la galerie. Mais l'heure est déjà avancée, et elle
doit faire demi tour.
La découverte
de la salle des éboulis et du réseau concrétionné
Le 23 septembre 1968,
sont présents Jean Guiraud, Malou Durand, G. et G. Pena, M. Bennes. L'exploration
de l'éboulis dans lequel se perd la rivière est entreprise. M. Bennes
et Gérard Péna, fatigués regagnent la surface. Poursuivant leurs recherches,
Jean Guiraud et Georges Pena s'aventurent dans l'éboulis, après maintes
investigations, ils forcent un passage et découvrent une salle immense.
Une chauve-souris venant de la grande salle leur indique le passage entre
les blocs. Ils tentent l'escalade de cet éboulis énorme et dangereux.
A 80 mètres de hauteur, une avalanche se déclenche et les deux spéléos
font demi tour. Avant d'explorer les éboulis, un relevé topographique
sera effectué Le passage que nous connaissons aujourd'hui et qui permet
de retrouver la rivière par une descente de 15 mètres entre les blocs
ne fut pas découvert tout de suite, les explorateurs s'intéressent à cette
grande salle et y découvrent"le réseau concrétionné" appelé également "réseau des chauve-souris".
Revenons à
la sortie du 29/9/68 où étaient présents Jean Guiraud, Echenne, Parson,
Villa, Cazeaux, Bauza, A Rieussec et Bennes Michel. Une partie de l'équipe
(Rieussec, Villa, Bauza) s'emploie à agrandir la chatière. Guiraud et
Echenne partent avec le talkie, l'altimètre et un phare de moto. Ils obtiennent
une liaison excellente avec la surface où se trouve Malou Durand. Avec
le phare, ils aperçoivent le haut de la salle. L'escalade est absolument
impossible et trop dangereuse "nous sommes au pied de blocs menaçants
qui risquent de tomber sur nous!". Plusieurs sorties (avec J Guiraud,
A Rieussec, et Bauza) début octobre sont consacrées à l'agrandissement
de l'accès à la grande salle (chatière des éboulis) au moyens de détonateurs
électriques et de charges creuses
Le 4 octobre, après escalade de la paroi gauche, le réseau concrétionné
est découvert. Il est situé à mi- hauteur de la pente d'éboulis et offre
une grande variété de formations tels que disques, coulées, fistulaires,
excentriques, gours aux cristaux et aragonites. Il est observé la présence
de nombreuses chauves-souris et des petits escargots blancs calcifiés.
Le 6/10/1968, au cours d'une sortie où était présent le maire de Cabrespine
(B Tisseyre), une équipe composée de A Bennes, J Guiraud, M Durand, R
Rancoule poursuit l'exploration et découvre la partie située après la
chatière dans les blocs. "Le réseau semble plus joli que Trassanel, et
nous sortons à 8h et demi!". Les sorties s'enchaînent, l'escalade d'une paroi
de la grande salle est tentée par J Guiraud et A Rieussec, mais ils ne
peuvent atteindre le sommet. La grande cheminée du réseau concrétionné
est quant à elle vaincue mais sans continuation possible.
Le 31 octobre, il est procédé à un agrandissement des chatières avant
le barrenc et là le croquis d'Alphonse vaut toutes les explications !
Les sorties de fin d'année sont également consacrées à des travaux d'aménagement
et de désobstruction de certains passages à l'entrée des chatières.
En définitive
ce ne sont pas moins de 35 sorties qui sont consacrées à la cavité au
cours de cette année 1968. De nombreuses séances de topo dans le réseau
concrétionné, la grande salle et le "réseau de vase" sont effectuées
au cours de mois de janvier et février 1969. (Guiraud et Villa).
S'agissant des relevés topographiques, il convient d'apporter les précisions
suivantes : Quand l'équipe est parvenue après beaucoup de peine à sortir
de sous les "voûtes mouillantes", A Bennes a prévenu M Legrand, ingénieur
aux Mines de Salsigne, avec qui les rapports étaient très bons, qui lui
a déclaré "Ce que j'ai appris de la géologie m'a fait dire qu'il vous
serait très difficile de franchir les obstacles naturels, mais avec votre
obstination, on ne sait jamais!". Suite à la proposition d'Alphonse
Bennes, il a envoyé Bruno Cabrol, élève géologue et André Rieussec (également
membre du SCA) pour faire la topographie. Hélas, après plusieurs demandes
pressantes, cette topographie se faisait "désirer". Jean Guiraud à bout
de patience dut refaire une topographie complète qui nous sert de référence
encore à ce jour.
La sortie du
8 avril 1969 est également décisive, la rivière est retrouvée en aval
de la salle des éboulis ; la route est tracée. Vers le fond. Le 8/4/69,
donc J Guiraud, S Villa, et Y Plessis vont terminer l'escalade de la cheminée
de 80m située dans le réseau concrétionné et procéder au déséquipement."Au retour, nous explorons au fond de la grande salle près du dôme où
les blocs sont énormes. Une belle cheminée que personne n'avait remarquée
nous permet de retrouver la rivière. Nous progressons de 1500m environ"
Le lendemain les mêmes avec M Durand progressent encore et atteignent
la"galerie des gours".
La continuation
est assurée le 27/04 par M Durand, P Marsol, Y Plessis, S Villa et A Bennes.
Entrée 6h et quart et sortie à 16h, car ce jour là, il y a un référendum ! Le
réseau connu est atteint à 10h. Commence alors la découverte de la "galerie
des cimes", suivi par celle des"dômes","le passage des fistulaires","le chaos". Le 1/5 J Guiraud et Y Plessis continuent l'exploration et
arrivent à l'actuel"passage des canots" mais faute d'équipement, il
ne peut être franchi. Le 4/5 Jean revient avec S Villa et A Rieussec ;
ils franchissent en bateau le passage6 et poursuivent leur parcours dans
la rivière sur 300m environ pour atteindre le bas du"toboggan de Pertusac".
Fin mai, au cours de deux sorties, J Guiraud et Y Plessis découvrent le
réseau intermédiaire supérieur baptisé"métro" et arrivent dans la"zone
des puits". Les relevés topo sont effectués peu de temps après (J Guiraud,
Y Plessis, S Vila, A Capdeville)."L'affluent de Pertusac" est exploré
et topographié le 9 juillet, la topo de"l'affluent des Escoles" est
effectuée le 9 août.
Plusieurs explorations
sont organisées en juillet/août (J. Guiraud, A. Capdeville, G. Péna) dans "la zone des puits et corniches", avec équipement et arrivée à la "veuve"7
. Une jonction à vue est effectuée entre le"paumatoire" (grand réseau
fossile supérieur) et la base du puits de 20m (futur puits du marteau)
Les réseaux fossiles supérieurs sont reconnus ainsi qu'un des affluents
de Sériès. Le 7 septembre J. Guiraud, A. Capdeville et Y. Plessis font
800m de première. Ils découvrent "l'aztèque" et explorent une partie
de"l'affluent de Sériès".
Cet affluent
est revu le 13 septembre par A. Capdeville, M. Durand et J. Guiraud, il
est remonté sur une distance de 250m jusqu'à une grande coulée en calcite
de 10m de hauteur. Le 19 octobre, A Capdeville et J Guiraud découvrent
et explorent "la galerie de l'opposition" mais le manque de matériel
les oblige à faire demi-tour. Le premier bivouac est organisé les 3 et
4 juillet 1970 (A. Capdeville, J. Guiraud, J. Sicard, JP. Sarassat) Il
permet de terminer l'exploration de"la galerie de l'opposition" et
la découverte du siphon terminal. IL sera suivi les 20/21 et 22 août d'un
deuxième camp au cours duquel les topographies des découvertes précédentes
et des relevés géologiques sont effectués. Les premières reconnaissances
de "la galerie de la Ferrière" sont aussi à l'ordre du jour (A. Capdeville,
J. Guiraud, et M. Viale, géologue de Salsigne). Le 15 novembre 1970, une
partie du fond est déséquipée, la topo de Sériès 4 est relevée, mais une
tentative d'essai radio avec la surface reste infructueuse (A. Capdeville,
J. Guiraud, P. Marsol, A. Rieussec). La topographie de la"galerie paumatoire"
est levée le 27 décembre 1970 et la jonction entre le "puits du marteau"
et l'ancien passage de la dalle glissante est effectué au cours de la
même sortie (A. Capdeville, J. Carbonnel, S. Delpech, J. Guiraud, L. Marsotto,
Y. Plessis, S. Villa). L'exploration de "la galerie de la Ferrière"
se poursuit le 21 février 1971 avec la découverte du puit de 40m et le
lever topo de la galerie de l'aztèque (A. Azaïs, A. Capdeville, S. Delpech,
J. Guiraud, Loubès). Le 14 août 1971, au cours d'une sortie photo vers "la galerie des dômes", André Capdeville découvrira la première partie
du réseau qui porte son nom. La seconde partie sera reconnue le 7 mai
1972 (A. Capdeville, Y. Celebrosky et P. Marsol). Ainsi,"lo Gaougnas"
assure un subtil mélange entre l'immensité des volumes et des chaos d'éboulis
argileux, les dépôts énormes de calcite mais aussi la finesse des concrétionnements
insolites et rares auxquels s'ajoute figée et comme hors du temps, la
magie de l'aragonite qui explose.
En guise de conclusion, voilà donc l'histoire
telle qu'elle s'est déroulée. Déjà plus de trente années que ce réseau
à livré grâce aux efforts de tous et à l'obstination de quelques uns Avec
le temps cependant, des distorsions ou des inexactitudes ont pu çà et
là voir le jour. Que ce récit les dissipe à jamais ! Bien sûr, les explorations
ne se sont pas arrêtées et par la suite de nombreuses expéditions ont
eu lieu dans la zone terminale après "la Ferrière" et vers"l'affluent
X", dans le secteur de"l'opposition" et du siphon terminal, dans les
affluents, bref, partout dans le réseau. Elles se poursuivent aujourd'hui.
Le travail du S.C.A. a été immense et nous pouvons être fiers de ce patrimoine
spéléologique et minéralogique hors du commun que nous avons su découvrir,
explorer et surtout préserver.
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